L’essor des centres d’appels a fait émerger la fonction de superviseur pour animer une équipe de conseillers. Zoom sur un métier toujours renouvelé, plein de challenges et passionnant.
Les missions du manager en centre d’appels
Sur toute plateforme d’appels d’entreprises de toute taille et de tous secteurs, le superviseur de centre d’appels encadre un nombre plus ou moins important de téléconseillers, organise leur travail, les suit, les coache, les aide et contrôle la réalisation des objectifs journaliers ou hebdomadaires. Pour ces responsabilités, il est rémunéré en moyenne 35 000 euros bruts par an.
Atouts et inconvénients du métier
Des interactions constantes avec un grand nombre de personnes, des défis à relever en permanence, le plaisir du travail en équipe font du métier de responsable d’équipe en centre d’appels une activité dynamique, jamais routinière et motivante.
Mais gérer une plateforme téléphonique représente aussi une source importante de stress avec une charge de travail lourde, des objectifs souvent élevés, de multiples situations d’urgence à gérer avec méthode.
Compétences et qualités nécessaires
Pour accéder au poste de superviseur, la promotion professionnelle en partant de celui de téléconseiller (avec ou sans diplôme, mais avec des formations en interne) est une voie fréquente. Il est également possible de postuler avec un bac +2 (type BTS ou un DUT communication informatique) ou une licence spécialisée complétée par une première expérience en plateforme d’appels ou dans un service de relation client.
Outre les aptitudes professionnelles, le superviseur en centre d’appels doit être disponible et à l’écoute de toutes les sollicitations de son équipe pour les soutenir, tout en étant faisant preuve de rigueur et de fermeté. Sa capacité à analyser les statistiques et son dynamisme sont aussi indispensables pour pousser ses collaborateurs à atteindre les objectifs fixés au quotidien.
Possibilités d’évolution
Avec l’expérience, le superviseur évolue plus naturellement vers le poste de responsable de plateau, gestionnaire de flux, ou expert en relation client, puis vers celui de directeur de centre d’appels. Mais d’autres options s’offrent à lui : formateur de téléconseillers ou une fonction commerciale.