Le nombre de postes de commerciaux et de technico-commerciaux difficiles à pourvoir est en hausse selon le baromètre Expectra 2016 des qualifications cadres en tension. Les experts de la vente sont ainsi très recherchés et les meilleurs profils sont quasiment assurés de trouver rapidement un emploi.
Trouver un bon commercial, une gageure chez les recruteurs
52 000 projets de recrutement de commerciaux étaient ainsi jugés « difficiles » en 2015, un chiffre qui met la fonction de commercial à la plus haute marche d’un podium sur lequel la suivent celles de technico-commercial et d’ingénieur études et développement informatique. Pour ces deux dernières, ce sont respectivement 45 000 et 42 600 projets de recrutements qui ont été qualifiés de difficiles. Toujours en 2015, le nombre d’offres d’emploi demandant un commercial était en hausse de 21 % sur un an, s’établissant à 52 000.
Les profils de commerciaux « chasseurs », très habiles en négociation commerciale et capables de multiplier et de concrétiser rapidement leurs ventes, sont recherchés dans un peu plus de 21 % des offres de recrutement. C’est presque deux fois plus que le profil d’« éleveur » qui gère une poignée de clients et essaie d’en tirer le maximum et qui n’est recherché que dans 11 % des annonces.
Pour le reste, les qualités qui font un bon commercial sont restées quasiment inchangées au fil du temps. La plupart des annonces recherchent toujours un candidat « disposant d’une bonne maîtrise des techniques de vente et d’un excellent sens du relationnel et de la persuasion ».
Des chiffres qui en disent long sur les priorités des entreprises
Le fait que les fonctions de commercial, technico-commercial et d’ingénieur en développement informatique apparaissent comme les plus recherchées apportent des indications claires sur les orientations stratégiques des entreprises. En ces temps de morosité, la première priorité va à la vente et à tout ce qui peut contribuer à augmenter le chiffre d’affaires. En parallèle, un nombre croissant d’entreprises ont compris tous les avantages qu’elles pouvaient tirer des solutions informatiques modernes et souhaitent ainsi bénéficier du savoir-faire d’experts pour bien négocier le virage de la digitalisation.
